©AfreePress-(Lomé, le 24 juin 2020)-Face à la presse mercredi 24 juin 2020, la dynamique Mgr Kpodzro a exigé la libération « immédiate et sans condition » de ses seize (16) membres arrêtés « arbitrairement » le 21 avril 2020 et détenus dans les prisons du Togo.
D’après la dynamique, onze (11) de ces 16 prisonniers croupissent actuellement à la prison civile de Tsévié après un jugement « sommaire » dans les locaux de la gendarmerie le 1er juin 2020 en l’absence de leurs avocats.
Pour Gabriel Messan Agbeyomé Kodjo et ses collaborateurs, les circonstances de leur procès, qu’ils qualifient « expéditives » et en catimini, contrastent avec les pratiques usuelles en la matière et témoignent de la partialité du Tribunal qui a examiné leur cause.
« Tous sont condamnés à un an de prison assorti de huit mois de sursis, pour flagrant délit de rébellion et complicité de rébellion. Il est évident qu’ils n’ont pas eu droit à un procès équitable, car leurs droits à la défense n’ont pas été respectés, mais plutôt bafoués », a dénoncé la dynamique exigeant leur libération immédiate et sans condition.
Les leaders de cette dynamique estiment que le maintien de ces jeunes dans les liens de détention relève de l’arbitraire à l’instar de la persécution politique dont le président Dr Gabriel Agbeyomé Messan Kodjo fait l’objet.
La dynamique a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’ONU, à la France, à l’Allemagne, aux États-Unis à l’Union Européenne, à la CEDEAO et à l’Union africaine afin qu’ils interviennent auprès du gouvernement pour obtenir le respect de la séparation des pouvoirs et pour le respect des droits de l’Homme.
Elle fait également appel à la commission des droits de l’homme et des peuples de l’Union Africaine, à Amnesty international ainsi qu’à d’autres organisations de défense des droits de l’homme à user de tous les moyens nécessaires pour faire pression sur le gouvernement afin de l’obliger à libérer les « détenus politiques ».
Raphaël A.