©AfreePress-(Lomé, le 16 juillet 2020)-L’information a eu l’effet d’une bombe au Togo. Une soixantaine de pistolets, et leurs cartouches auraient été convoyés vers la France par les autorités en vue d’expertises balistiques. Selon les dernières informations relayées sur le sujet, la justice togolaise aurait bel et bien demandé l’expertise de la France dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du Commandant du 1er Bataillon d’innervation rapide (BIR), le Colonel, Toussaint Bitala Madjoulba. Mais on précise que le Togo n’a jamais envoyé des armes de ses officiers ou des soldats du 1er BIR en France. C’est ce qu’a du moins, affirmé le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Général Yark Damehane le 13 juillet au journal Le Médium.
Selon le ministre, l’information donnée par Radio France internationale faisant état d’un convoyage en France « de 75 pistolets saisis dans le camp militaire » où le Chef du 1er BIR a été assassiné dans son bureau, n’est pas exacte. Ce média international précisait par ailleurs que c’est l’Ambassadeur du Togo en France, le frère aîné du défunt, qui a remis les scellés contenant les pistolets et leurs cartouches à la France pour des études balistiques.
« Le Togo a effectivement demandé dans le cadre de l’entraide pénale internationale, des expertises à la justice française. Mais la commission d’enquête n’a jamais envoyé des pistolets, mais des balles issues des tirs de comparaison et leurs étuis », a indiqué le ministre de la Sécurité, Yark Damehane, également premier responsable de la commission d’enquête mise en place pour faire la lumière sur cet assassinat.
Pour rappel, le Chef du 1er BIR, le Colonel Toussaint Bitala Madjoulba avait été froidement assassiné dans son bureau dans la nuit du 3 au 4 mai 2020. Jusqu’ici aucun suspect n’a été arrêté dans le cadre de ce crime.
Raphaël A.