©AfreePress-(Lomé, le 19 octobre 2020)-La page de l’élection présidentielle du 22 février dernier est définitivement fermée au Togo. Du moins, pour le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR).
Dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI) dimanche 18 octobre 2020, le Premier Ministre togolais, Victoire Tomégah-Dogbé a invité les partis de l’opposition qui continuent de contester les résultats de cette élection à respecter le choix du peuple et à se soumettre aux lois du pays qui ont conféré le pouvoir au Président Faure Gnassingbé pour poursuivre ses actions de développement du Togo.
« Aujourd’hui nous devons regarder devant, nous devons avancer et nous mettre au travail. La population togolaise, la communauté internationale ont été tous témoins du bon déroulement du processus électoral dans notre pays. Le Togo est un pays démocratique, il a des instruments de régulation et de suivi de processus électoraux. La Commission électorale nationale indépendante, la Cour constitutionnelle ont déjà réglé cette question. Et moi je me consacre sur le défi économique sociosanitaire. C’est notre préoccupation », a indiqué le Premier ministre au micro de RFI.
Pour la Cheffe du gouvernement, le débat des élections est définitivement clos. Pour elle, seules les questions de développement socio-économique doivent être les préoccupations de l’heure.
« La page de l’élection présidentielle est tournée pour nous et tout le monde a compris que cette page est tournée au Togo. Il peut y avoir des gens qui ne sont pas contents, mais il faut se soumettre. Sinon on ne s’en sortira jamais. Donc il faut se focaliser sur l’essentiel et l’essentiel, c’est lutter contre la vulnérabilité de notre pays et nous allons travailler sur ça et puis les autres qui n’ont pas encore compris, prendront le train en marche », a poursuivi, Mme Victoire Tomégah-Dogbé.
Sur la question des poursuites judiciaires engagées contre l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo, la nouvelle locataire de la Primature renvoie au principe de l’égalité de tous devant la loi.
« C’est une affaire de justice et il faut laisser la justice faire son travail. Je pense que personne n’a poussé Agbéyomé Kodjo à l’extérieur de notre pays et nous tenons à vraiment rassurer les uns et les autres que ce qui est important pour nous aujourd’hui, c’est de travailler pour répondre aux besoins sociaux de nos populations », a-t-elle insisté.
Raphaël A.