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©AfreePress-(Lomé, le 8 avril 2022)-Dix organisations de la société civile (OSC) ont échangé, mercredi 6 avril 2022, avec le ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social, à son cabinet à Lomé.
Au menu des échanges, la crise qui oppose le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) et le gouvernement dans le secteur de l’éducation.
La démarche menée par cette délégation des organisations de la société civile, conduite par Me Célestin Kokouvi Agbogan, président de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), vise à contribuer à une résolution pacifique de la crise marquée par des mouvements de grève.
Selon un communiqué rendu public, jeudi 7 avril par la délégation, le gouvernement reste ferme sur sa position.
« Substantiellement, les organisations de la société civile notent que le principal point d’achoppement est la question du statut juridique du SET, notamment sur la légalité de son existence en tant qu’organisation syndicale. En considérant la position du gouvernement et aux termes des échanges, le ministre de la fonction publique est resté intransiégeant et le gouvernement ne semble pas [vouloir] faire des concessions à ce sujet », ont laissé entendre ces OSC.
Les dix organisations de la société civile, indiquent avoir profité de l’occasion pour inviter les autorités gouvernementales à traiter le problème au regard de la loi et de son application dans le temps.
« A cet effet, et convaincues de l’existence légale du SET, elles ont clairement exprimé leur préoccupation et leur indignation face à la violation de la liberté syndicale à laquelle fait l’objet, le SET et les enseignants en ce moment. Dans cette même logique, les organisations de la société civile ont remis au ministre de la Fonction publique, un mémoire assorti d’argumentaires et de recommandations afin d’aider et d’amener les autorités gouvernementales à la résolution pacifique de la crise du secteur éducatif », précise le communiqué.
Les associations et mouvements que sont : ALCADES, ASVITTO, GCD, GLOB, FDP, LCT, LTDH, MCM, MJS et SEET ont par ailleurs invité les uns et les autres à s’abstenir de propos « violents et discourtois », à faire tous, preuve de disponibilité et de concessions mutuelles pour une sortie heureuse de crise en faveur de l’avenir du système éducatif togolais.
Raphaël A.
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