©AfreePress-(Lomé, le 06 octobre 2022)- 05 octobre 1990 – 05 octobre 2022, cela fait exactement 32 ans que le peuple togolais a arraché, à travers un soulèvement populaire, le multipartisme.
A la date d’anniversaire de cet événement, le parti Union des Forces du Changement (UFC) dans un communiqué, revient sur le chemin parcouru depuis 1990 et propose des pistes de solutions pour l’enracinement de la démocratie dans le pays.
« La date du 05 octobre 1990 marque un nouveau départ pour notre Nation avec l’amorce du processus démocratique. Il est important, 32 ans après, de faire le bilan du processus de l’enracinement de la démocratie, de la redynamisation de l’Etat de droit, de la promotion de la bonne gouvernance, de la liberté de presse et d’expression », fait savoir l’UFC dans ce communiqué signé par Edward Teddy MENSAH, Directeur de cabinet du Président national du parti.
Pour le chef de file de l’opposition, Gilchrist Olympio, le chemin du processus démocratique a été certes long avec des embûches, mais “il y a eu aussi des acquis”.
Il invite les Togolais à rendre hommage à tous les compatriotes, civils comme militaires, qui ont perdu leurs vies pour la démocratie et la défense du territoire contre des attaques djihadistes dont le pays a été victime. « Ils sont morts pour la patrie », rappelle le communiqué.
Pour l’UFC et ses dirigeants, les acteurs politiques et sociaux ont l’impérieux devoir de continuer à privilégier le dialogue et la concertation pour le développement politique et économique du pays.
« Les partis politiques de tous bords doivent jouer leur rôle pour l’essor du pays et le bien-être de ses fils et filles. Nous devons tout faire pour assurer le respect des règles démocratiques. Les élections libres, transparentes, démocratiques, crédibles et aux résultats acceptables par tous constituent l’un des socles importants de la démocratie, de l’Etat de droit, de la liberté et de la bonne gouvernance », souligne l’UFC.
Le parti précise par ailleurs qu’aucun parti politique ne peut tout seul « résoudre » les problèmes du pays et « relever » les nombreux défis de l’enracinement de la démocratie et de développement durable.
« Nous devons continuer le dialogue permanent et nous mettre d’accord sur l’essentiel pour bâtir la cité. La lutte contre la pauvreté, l’extrémisme violent, le terrorisme, la violence, le chômage des jeunes, constitue les nouveaux défis à relever au même titre que l’enracinement de la démocratie », a conclu l’UFC.
Raphaël A.