Eau et Assainissement : Ces nouvelles recommandations de l’AAE aux pays africains

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©AfreePress-(Lomé, le 6 octobre 2022)-« 37 % des pays africains n’ont pas de régulation en matière d’assainissement, et 20 % ont développé un système de régulation, mais qui ne sont pas appliqués convenablement ».

Ce sont des manquements relevés à l’occasion d’une évaluation des pays africains présentés au Congrès Digital de l’Association Africaine de l’Eau (AAE).

Axée sur le thème : « Sortir de la pandémie mondiale de la COVID-19 et accélérer l’accès universel aux services d’Eau et d’Assainissement en Afrique d’ici 2030 », cette rencontre a permis aux participants (décideurs et experts) de se plancher sur les défis de l’eau et de l’assainissement sur le continent.

Après avoir fait un diagnostic sombre en la matière, plusieurs recommandations ont été proposées à cet effet, aux parties prenantes.

Il s’agit entre autres d’intensifier la mobilisation des ressources locales en faveur de l’assainissement, d’accélérer le renforcement des capacités à travers le continent et développer des curricula de formation de type académique pour l’assainissement autonome et générer une volonté au plus haut niveau pour l’assainissement.

« Il sied également d’adapter les infrastructures aux personnes marginalisées et/ou en situation de handicap, s’appuyer sur les innovations technologiques pour améliorer l’accès aux services d’assainissement et accompagner les communes à la maîtrise d’ouvrage d’assainissement, à l’élaboration et l’implémentation des textes pour l’assainissement », ajoutent les experts.

De manière consensuelle, il a été recommandé à l’Union Africaine de continuer d’assurer le leadership au plus haut niveau.

Sur le plan financier, il est suggéré aux Etats membres de créer au niveau africain, un fonds spécifique dédié à l’assainissement et de développer des fonds dédiés aux WOPs. « Le WOP est l’apprentissage par les pairs, basé sur le mentorat qui inclut la formation pour le secteur de l’eau. Il est basé sur le principe de la solidarité », explique MShobana Srinivasan du Gwopa, expert.

Celui-ci souligne dans cette perspective que seul le WOP met en qui valeur les connaissances locales est à promouvoir au détriment de l’assistance technique.

Au cours de cette session, les experts se sont également penchés sur les questions de genre. Et à ce propos, Caroline Kwamboka, de « Africa Renaissance » a soutenu que pour atteindre l’égalité du genre et l’inclusion sociale, neuf points méritent d’être améliorés notamment : l’inclusion politique et les dispositions institutionnelles ainsi que l’analyse continue sur le genre. Elle recommande l’amélioration des capacités et la culture organisationnelle pour l’intégration du genre, l’accès et la participation aux prises de décision ; financement et budgets responsables, etc.

Anika A (+22891024439).

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