©AfreePress-(Lomé, 30 décembre 2022)-Le Consortium régional de recherche en économie générationnelle (CREG) de l’Université de Thiès au Sénégal, en collaboration avec l’équipe de chercheurs de l’Observatoire national du dividende démographique du Togo, a réuni du 27 au 29 décembre 2022, des chercheurs et experts nationaux de la démographie et de l’économie générationnelle.
Il était question pour ces acteurs durant cette session, d’analyser les différences entre les hommes et les femmes dans le processus de capture du dividende démographique au Togo.
Financée par la Fondation Hewlett et l’ONG “Population reference bureau (PRB), cette analyse de genre dans la capture du dividende démographique s’est faite autour de cinq dimensions, selon les organisateurs. Il s’agit de : la dépendance économique, le cadre de vie, la transition dans la pauvreté, le capital humain et les réseaux et territoire.
D’après les explications des experts, le dividende démographique est l’accélération de la croissance économique qui peut résulter d’une baisse rapide de la fécondité d’un pays et l’évolution ultérieure de la structure par âge de la population.
Ainsi, avec moins de naissances chaque année, la population d’un pays en âge de travailler grandit par rapport à la population jeune et dépendante.
Avec plus de personnes dans la population active et moins jeunes à prendre en charge, un pays peut profiter de l’occasion pour la croissance économique rapide si les investissements économiques et sociaux sont réalisés dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la gouvernance économique, relèvent les experts.
Pour ceux-ci, la capture du dividende démographique implique des interventions ciblées en matière d’emploi et d’entrepreneuriat des jeunes, d’autonomisation des femmes, de maintien des filles à l’école et une maîtrise de la fécondité.
Les résultats des analyses ont permis de mettre en exergue des disparités entre les hommes et les femmes en matière de contribution à la capture du dividende démographique. Plusieurs recommandations ont été formulées en vue d’une meilleure prise en comptes des préoccupations des femmes et des filles dans les programmes de développement, surtout les plus vulnérables.
Raphaël A.
