©AfreePress-(Lomé, le 21 Mars 2023)- Le Président nigérien Mohamed Bazoum a achevé, mardi 21 mars 2023, une visite d’amitié et de travail de 48 heures au Togo.
Au cours de son séjour dans la capitale Togolaise, le Président Mohamed Bazoum et son homologue Togolais, Faure Gnassingbé ont évoqué plusieurs questions bilatérales, continentales et internationales.
Selon les informations relayées par l’Agence nigérienne de presse, les deux Présidents ont décidé à l’issue de cette visite « la création d’une Commission mixte de coopération et la tenue de sa première session au cours du dernier trimestre 2023 à Lomé ».
Les deux Chefs d’Etat ont également, selon le communiqué final de cette visite, instruit leurs ministres en charge de la sécurité et de la défense de ‘’se rencontrer dans les meilleurs délais à Niamey en vue d’un partage d’expériences en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent’’ et à ceux en charge des transports, du Commerce et des finances des deux pays de ‘’tenir une réunion dans deux semaines à Niamey afin d’examiner les questions liées au transport des marchandises et au corridor Lomé-Niamey’’.
Le numéro 1 togolais et son homologue du Niger ont appelé à « l’intensification de la coopération et du partenariat aux plans bilatéral et multilatéral dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, les trafics illicites d’armes, de drogues et d’êtres humains ».
« Analysant la situation dans la sous-région, les Présidents Mohamed Bazoum et FAURE GNASSINGBE ont réitéré leur engagement à ‘’œuvrer ensemble, de concert avec leurs pairs, à la facilitation de la libre circulation des personnes et des biens au sein de la CEDEAO et à la pleine réalisation des objectifs visés par la création de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) », informe le communiqué, cité par l’agence nigérienne de presse.
Ils ont, enfin, déploré au plan international, les « crises économique, sanitaire, sécuritaire et climatique auxquelles le monde est confronté’’ tout en exhortant « tous les pays à conjuguer leurs efforts pour surmonter ces crises » et aux pays développés à « respecter leurs engagements dans les domaines concernés ».
Raphael A.