©AfreePress-(Lomé, le 09 mai 2023)-Lomé accueille depuis, mardi 9 mai 2023 un atelier de formation axé sur “l’Évaluation des incertitudes de mesures sur les résultats d’analyses dans les laboratoires de génie civil”.
Organisée par le Laboratoire d’Analyses, Etalonnage & Expertise (LA2E), la rencontre réunit pour trois jours, les représentants des laboratoires publics et privés de la CEDEAO chargés de réaliser des essais de génie civil, les professionnels en charge de l’estimation des incertitudes de mesure et des résultats d’essais et de leur exploitation, les chercheurs, les opérateurs et techniciens de laboratoire et ingénieurs et techniciens ayant des missions de métrologie.
Elle vise à renforcer les capacités des participants sur la détermination des incertitudes de mesure et d’essai dans leurs divers organismes et à répondre aux exigences du référentiel ISO/IEC 17025 en matière de mesurage et d’incertitudes.
« La formation porte sur la thématique d’estimation des incertitudes sur les infrastructures du bâtiment et des travaux publics. Il s’agit de renforcer les connaissances des participants sur les enjeux de construire les infrastructures et des BTP, les défis liés à leur qualité à travers la résistibilité et la résistance aux aléas et faire en sorte que les matériaux utilisés puissent répondre aux attentes des autorités de nos Etats en matière de promotion des infrastructures. Le constat qui est fait aujourd’hui, c’est que beaucoup de risques entourent les infrastructures en raison des matériaux de construction utilisés. Nous avons vu des bâtiments s’effondrer sur les populations. Donc, l’objectif de cette formation est de montrer aux techniciens des laboratoires et autres acteurs du bâtiment et des travaux publics, comment mettre en application la norme ISO/CEI 17025 qui définit les exigences la mise en place d’une infrastructure de qualité », a indiqué NANIKA Sanbigou Kossi, Expert-consultant en infrastructures, qualité et normes à la commission de la CEDEAO.
D’après l’expert, la norme ISO/CEI 17025 définit les conditions dans lesquelles les matériaux doivent être utilisés afin de garantir la résistance et la durabilité des immeubles et infrastructures dans le temps.
« La qualité des infrastructures dépend de la qualité des hommes qui animent le secteur, d’où l’organisation de cette formation », a-t-il indiqué.
Pour les organisateurs, cet atelier attend poser les bases de l’harmonisation des pratiques dans le domaine du bâtiment et des travaux publics.
Sont représentés à cet atelier, des acteurs venus du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger et du Togo.
Raphaël A.
