©AfreePress-(Lomé, le 27 mai 2023)-Son nom, c’est Bobo Périta, un jeune togolais connu sur les réseaux sociaux pour ses délires et exibitions. L’homme se trouve actuellement entre les mains de la police nationale.
D’après les informations parvenues à l’Agence de presse AfreePress, ce jeune homme qui se présente comme étant un « hermaphrodite », a été interpellé, vendredi 26 mai 2023 pour « outrage aux bonnes mœurs ».
En dehors d’une vidéo sextape qu’il a lui-même publiée sur ses comptes sociaux il y a quelques mois de cela, Bobo Périta vient encore de choquer la toile avec de nouvelles vidéos, devenues virales dans lesquelles il embrasse un homme du nom de Kossi qu’il présente comme son amoureux et mari.
« Kossi, c’est l’amour de ma vie. Nous sommes mari et femme », déclare-t-il dans l’une de ses vidéos, suscitant l’indignation des internautes.
« C’est une sale comédie. Deux hommes ne peuvent pas prétendre s’aimer et se filmer en public en train de s’embrasser. Quelle image ces gens-là donnent à nos enfants. Ce comportement ne reflète pas nos valeurs. Comment un homme peut-il se lever, aller porter une robe de mariée et une bague pour dire qu’il s’est marié à un autre homme ? Les autorités doivent prendre leurs responsabilités. Dans le cas contraire, nous allons nous-mêmes nous en occuper. On va les chercher et les fesser en public », s’est emporté un internaute.
Très souvent, en accoutrement de femme ou nu dans ses sorties sur Tiktok, le jeune garçon d’une vingtaine d’années aurait franchi les limites de l’indécence cette fois-ci, jugent les internautes
« Les autorités ont été interpellées depuis un moment sur les actes et comportements de ce jeune. Il a été arrêté vendredi et placé en garde à vue », confie une source à l’Agence de presse AfreePress.
L’homosexualité est puni par la loi et passible de prison au Togo
“En ce qui concerne spécifiquement les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions pénales relatives à cette infraction. Parce que cette orientation sexuelle ne s’inscrit pas dans les valeurs sociales de nos populations et de notre pays”, avait indiqué Dr. Christian Trimua, ministre togolais chargé des Droits de l’Homme, le 30 juin 2021, devant le Comité des droits de l’Homme des Nations unies.
Selon l’article 392 du code pénal en vigueur au Togo, “constitue un outrage aux bonnes mœurs, tout acte impudique ou contre-nature commis avec un individu de son sexe”.
La peine encourue est d’un à trois ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un à trois millions de francs CFA.
Raphaël A.
