©AfreePress-(Lomé, le 28 juin 2023)-Sept promoteurs d’une fausse société de marketing se réclamant du réseau QNET sont entre les mains de la police.
Ces personnes ont été arrêtées le 20 juin 2023 à Lomé par les forces de l’ordre pour des actes criminels d’escroquerie et de traite des personnes.
Selon la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), ces escrocs, comprenant trois Togolais et quatre personnes de nationalité malienne, se font passer pour de grands hommes d’affaires et contactent de jeunes chômeurs au Burkina, au Mali et au Togo. Ils parviennent à les convaincre de se rendre à Lomé, la capitale togolaise, pour des emplois. Une fois sur place, la réalité est tout autre. Ces jeunes se retrouvent dans des conditions précaires et leur communication avec leurs proches est coupée. Chaque victime est contrainte de verser entre 500 000 et 3 000 000 de francs CFA en frais de formation. Les personnes prises au piège de ce réseau criminel sont dépouillées de leurs biens. Pour se libérer de cette situation, chaque victime est contrainte, à son tour, d’attirer d’autres personnes dans le même piège. En cas de succès, elles reçoivent une part des frais d’inscription pour chaque nouvelle “recrue”.
« Une descente au siège d’un des bureaux de QNET, situé dans le quartier Agoè Assiyéyé à Lomé, a conduit à l’arrestation de 7 promoteurs de cette entreprise d’escroquerie. Sur place, la police a découvert 73 victimes togolaises et 21 victimes de nationalités étrangères. Les documents saisis révèlent que ces individus ont perçu un montant total de 20 000 000 de francs CFA auprès de leurs victimes. L’un des malfrats détient à lui seul cinq immeubles et plusieurs terrains à Lomé », rapporte la DCPJ.
Interrogés, ces individus ont reconnu les faits et ont déclaré opérer dans plusieurs pays de la sous-région.
Ils seront présentés au Procureur de la République de Lomé pour répondre de leurs actes.
La Police nationale saisit cette occasion pour exhorter les jeunes à être très prudents et à ne pas être attirés par les “gains faciles”.
Anika A.
