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#A LA UNE #INTERNATIONAL #POLITIQUE

En cas d’intervention militaire de la CEDEAO au Niger : Le Mali et le Burkina Faso entreront en guerre

©AfreePress-(Lomé, le 1ᵉʳ août juillet 2023)–En cas d’intervention militaire au Niger, des forces militaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Burkina Faso et le Mali, n’auront d’autres choix que d’intervenir dans le conflit, aux côtés du Niger et de son peuple.

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C’est, en substance, ce qu’affirment les gouvernements de transition de ces deux pays voisins du Niger, dans un communiqué rendu public, lundi 31 juillet 2023. Un communiqué signé, des chefs d’État de ces deux pays en rupture de ban avec la communauté sous régionale.

Les gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali ont appris, par voie de presse, informe le communiqué commun de ces deux pays, les conclusions des sommets extraordinaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), tenus le 30 juillet 2023 à Abuja sur la situation politique au Niger.

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Dans ledit communiqué, Gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali disent exprimer leur “solidarité fraternelle” et celles de leurs peuples respectifs au peuple du Niger qui, selon eux, a décidé en toute “responsabilité de prendre son destin en main et d’assumer devant l’histoire la plénitude de sa souveraineté”.

Ils dénoncent la persistance de la CEDEAO à prendre des sanctions qui, selon eux, aggravent la “souffrance des populations” et mettent en “péril l’esprit de panafricanisme”.

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Ils refusent, par conséquemment, d’appliquer les sanctions qu’ils jugent “illégales, illégitimes et inhumaines” prisent à Abuja par la CEDEAO et l’UEMOA contre le peuple et les autorités nigériens.

Ces deux nations vont plus loin et avertissent la CEDEAO et la communauté internationale, contre toute intervention militaire contre le Niger qui, d’après eux, s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Mali et le Burkina Faso.

Ils “préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un retrait du Burkina Faso et du Mali et de la CEDEAO ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger.

Ils mettent également en garde contre les “conséquences désastreuses” d’une intervention militaire au Niger qui pourrait, disent-ils, déstabiliser l’ensemble de la région comme l’a été l’intervention unilatérale de l’OTAN en Libye qui, avancent-ils, a été à “l’origine de l’expansion du terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest”.

Pour finir, ces deux gouvernements se disent profondément indignés et surpris par le déséquilibre observé entre, d’une part, la célérité et l’attitude aventureuse de certains responsables politiques d’Afrique de l’Ouest désireuses d’utiliser la force armée pour rétablir un ordre constitutionnel dans un pays souverain, et d’autre part, l’inaction, l’indifférence et la complicité passive de ces organisations de ses responsables politiques à aider les États et les peuples victimes de terrorisme depuis une décennie et abandonnés à leur sort.

En tout état de cause, font-ils savoir en dernier lieu, ils invitent les forces vives à se tenir prêtes et mobilisées en vue de prêter main forte au peuple nigérien en ces heures sombres du panafricanisme.

S’achemine-t-on vers une guerre sous-régionale avec son lot d’incertitude ? Il y a lieu de s’interroger.

Olivier A.

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