©AfreePress-(Lomé, le 19 août 2023)-Une nouvelle étape vient d’être franchie pour la mise en service de l’Institut de Formation en Alternance pour le Développement dédié aux Énergies Renouvelables (IFAD-ENR). Le référentiel d’activités et de métiers qui seront exercés au sein de ce centre est désormais prêt.
Mercredi 16 août 2023, les premiers responsables de l’Agence Éducation-Développement (AED), chargée de créer et de rendre opérationnels les IFAD au Togo, ont officiellement reçu ce document.
Elaboré en collaboration avec la Synergie des acteurs des énergies renouvelables du Togo (SAER), ce document informe sur les filières de formation dans le domaine des énergies renouvelables (métiers), les compétences visées par la formation, les contenus pédagogiques associés et les critères de réussite.
« Ce matin, nous avons reçu un document que nous appelons le référentiel des activités. Dans le processus de création d’un IFAD, nous commençons toujours par une concertation avec les professionnels du métier. Ce sont ces professionnels qui formalisent sous un format adéquat la liste des métiers, des activités, des opérations et des tâches qu’ils souhaiteraient voir les jeunes, qu’ils recruteront demain, accomplir. Sur la base de ce document appelé référentiel des métiers ou référentiel des activités, l’AED élaborera les formations nécessaires pour permettre aux jeunes d’acquérir les compétences requises pour exercer les métiers et effectuer les opérations attendues par les professionnels du secteur », a expliqué Dammipi Noupokou, Directeur général de l’AED.
L’IFAD-Energies Renouvelables, logé dans la même enceinte que l’IFAD Bâtiment à Adidogomé (Lycée technique), aura pour mission de former dans trois filières essentielles : l’énergie solaire, l’énergie éolienne et les bioénergies.
« Le contenu de ce référentiel élaboré par les équipes mixtes de la SAER Togo et de l’AED a principalement porté sur trois types d’énergies renouvelables : l’énergie solaire, l’énergie éolienne et les bioénergies. Ces choix sont basés sur l’utilisation actuelle ou prévue de ces énergies sur le terrain. Le référentiel est divisé en cinq grandes composantes », a expliqué Prof Yao K. Azoumah, Président du Conseil d’administration de la SAER-Togo.
En s’associant au secteur privé, l’AED vise à identifier les secteurs d’activités nécessitant un développement de compétences et de capacités en adéquation avec les priorités nationales de développement, tout en permettant également aux IFAD de former des ressources humaines indispensables aux mutations économiques.
« L’IFAD ne navigue pas à vue. Nous mettons en place tous les éléments nécessaires avant de commencer le travail. Nous parlons d’énergie renouvelable, ce qui signifie que la formation sera alignée avec les besoins du marché du travail. Le secteur privé collabore étroitement avec le gouvernement, représenté par l’AED, l’entité supervisant les IFAD. Lorsque nous parlons de formation en alternance, cela signifie que les apprenants qui rejoignent les IFAD passent une partie de leur formation dans des entreprises privées, comme nous le sommes », a rappelé Laurent Tadegnon, Président du Conseil National du Patronat (CNP) du Togo.
Il est à noter que l’IFAD-Energies Renouvelables, en cours de création, portera à quatre le nombre d’IFAD au Togo. Les IFAD-Aquaculture d’Elavagnon, Élevage de Barkoissi et Bâtiment d’Adidogomé sont déjà opérationnels. Au total, le gouvernement prévoit la construction de 10 IFAD à travers le territoire national.
Raphaël A.
